Plusieurs documents attestent que la présence des worgens en Kalimdor remonte à un certain temps déjà. En fait, des découvertes récentes semblent suggérer que leur véritable origine aurait un lien avec les elfes de la nuit et un ordre druidique très secret du lointain passé du continent. Mais tant que de nouvelles preuves n’auront pas été découvertes, ces informations resteront du domaine de la spéculation.
La première apparition avérée des worgens dans les Royaumes de l’est date de la Troisième guerre, lorsque l’archimage Arugal les utilisa comme arme pour contrer le Fléau. Mais ces armes se retournèrent rapidement contre leur maître, et la malédiction des worgens s’étendit rapidement parmi la population humaine, transformant hommes et femmes ordinaires en créatures féroces et voraces.
Arugal prit de nombreux worgens sous son aile et se retira dans l’ancien manoir du baron d’Argelaine, domaine désormais connu sous le nom de donjon d’Ombrecroc. Mais la malédiction n’était pas pour autant circonscrite. Elle persista dans les terres des Pins argentés et s’étendit jusqu’à la mythique nation isolée de Gilnéas, où elle prit rapidement des dimensions dramatiques.
Les citoyens de Gilnéas se retrouvèrent piégés, sans aucune échappatoire. Ils se retirèrent au plus profond de leur domaine reclus, où ils survécurent dans la crainte de la présence sauvage qui rôdait juste à l’extérieur des barricades.
Les tensions s’amplifièrent au fil du temps parmi les citoyens exilés, et une guerre civile éclata, qui menace aujourd’hui de déstabiliser encore plus cette nation en difficulté.
Mais certains Gilnéens gardent encore espoir. Nombre d’entre eux continuent à croire qu’un traitement contre cette malédiction worgen pourrait exister, même si beaucoup d’autres ont presque définitivement abandonné, craignant que, si les barricades venaient à tomber, leur humanité soit perdue à tout jamais
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